Caro Sashiko

Et non, ce n’est pas mon identité réelle, désolée… Mais le nom de cette magnifique robe que je me suis faite au mois de mai dernier (huuu déjà ?!) et que je ne vous montre que maintenant.

Caro c’est le modèle de La Maison Victor déjà réalisé il y a presque trois ans (que le temps passe vite). Je la trouve très seyante sur moi, je suis à l’aise dedans, bref, je l’aime d’amour cette petite robe. J’ai donc décidé de m’en refaire une seconde version plutôt printemps/été en jean entièrement upcyclé car c’était au départ un pantalon de matelot très très grand ! Si grand que le pan devant est coupé dans une jambe et le pan dos dans une autre que j’avais malheureusement déjà coupé pour en faire une trousse…

Comme vous pouvez le constater sur les photos ci-dessus, le manque de tissu a été comblé avec les chutes, j’ai tout casé dans ce qui restait ce qui m’a fait perdre beaucoup de temps à coudre ce seul morceau… qui m’a semblé une fois terminé assez bizarre. Donc, je me suis dit qu’il fallait faire des broderies à cet endroit pour le valoriser et pour que cette contrainte devienne un avantage.

Sashiko car c’est le procédé de broderie japonaise pour valoriser des coupons de tissus indigo recyclés dont je me suis inspirée et qui se nomme ainsi.

Je me suis donc inspirée de cette épingle Pinterest et de ce tuto que je n’ai pas suivi car je ne suis pas du tout comme les japonais qui me semblent être des personnes très rigoureuses (ou du moins ce que je crois qu’ils sont… mais que je ne sais pas parce qu’en fait on ne sait réellement jamais vraiment comment sont les gens…) Bon, je sens que je vous ai perdu…

En fait, le tout c’est de prendre du fil blanc et de broder des lignes avec des petits traits identiques trèèèèès réguliers (ce que j’ai été incapable de faire car je voulais avoir fini avant d’avoir commencé car j’étais pressée, je voulais porter ma robe à une occasion très spéciale… sauf qu’une fois terminée je me suis rendue compte que je n’avais absolument rien pour la porter avec ! Je voulais une chemise à manches longues ou courtes blanches… aucune en stock dans ma garde-robe… le temps passait j’ai fait tous les magasins de mon bled sans rien trouvé qui me plaise… du coup, à l’occasion très spéciale j’ai porté autre chose. Une fois, cette occasion très spéciale passée, j’ai eu une révélation et j’ai (re)trouvé dans mon stock une très ancienne chemise blanche qui me va super bien (pas de photo désolée), ensuite j’ai achetée une belle chemise blanche à fines rayures bleues pâles dans une friperie et je me suis cousue une chemisette blanche dans une chemise d’homme qui appartenait à feu mon grand-père… Que d’aventures chemisées ! et quelle digression !)

Le tissu fleuri bleu que l’on voit au niveau des boucles et que j’ai utilisé pour la parmenture est un tissu liberty ancien qui avait été donné à une de mes tantes parce que le coupon était invendable. Je l’aime ce tissu aussi d’amour et j’ai déjà cousu quelques vêtements d’enfant avec que vous pouvez revoir sous forme de blouse écolière ici ou d’ensemble top dos-nu et short assorti ici.

Comme mes bretelles descendait toujours, j’ai remonté une seconde fois la bretelle dans la boucle pour l’empêcher de glisser et révélant ainsi à tous la beauté de cette parmenture !

De toute cette tenue, seules les boucles sont neuves.

La chemisette blanche est aussi fait main, et je vous en parle à mon prochain billet…

En attendant régalez-vous (ou pas) des photos de mode prises par ma fille aînée Mamz’elle (ou moins elle aura un passe-temps plus tard si ce n’est pas une vocation…)