Les triplettes

Alors ce ne sont pas Les Triplettes de Belleville, ce superbe film d’animation de 2003 (déjà 20 ans que ça passe vite !) dont je me souviens, bien entendu, du graphisme si particulier mais aussi de la musique de Benoît Charest avec notamment Thomas Dutronc à la guitare solo. Non ce sont trois belles trousses d’écolières dans les tons de mauve en coton recyclé et cousues avec la technique du patchwork dont je vous ai parlé il y a quelque temps. Un passepoil différent et assorti, des zips de couleurs assortis, une tirette avec des boules colorées montées sur un cordon en soie. Elles sont désormais offertes à mes petites nièces, je peux donc vous les montrer.

Il est de tradition, de retour au pays, d’offrir des cadeaux aux membres de la famille. Nous n’échappons pas à la règle et c’est tant mieux. Cela permet de préparer son retour tranquillement en pensant à chacun d’eux et à ce qui leur ferait plaisir d’avoir avec eux lorsque nous serons repartis, ici, en Europe. Ces trousses ont fait du voyage, elles ont traversé la méditerranée, pris l’avion et atterri au pays de Fatima Mernissi et Tahar Ben Jelloun, entre autres… C’est un pays merveilleux que celui de ma moitié, aux couleurs, aux senteurs si différentes, aux murs si hauts, aux fenêtres si étroites pour se protéger de la chaleur et tournées vers l’intérieur, vers l’intimité, vers la famille (je parle ici de l’architecture traditionnelle qui était si bien conçue car les nouveaux immeubles ont des baies vitrées immenses et les appartements doivent impérativement avoir la climatisation à l’intérieur sinon on étouffe l’été…)

Belles trousses pour de beaux brins de filles.