Comme il pleuvait, je me suis lancée un jeudi à réaliser cette cape de pluie d’après le patron du magazine Poppy Edition 12 « Amusons-nous à la fête foraine » que j’ai acheté il y a un petit moment dans la maison de la presse de mon patelin au nom d’oiseau. J’avais trouvé leurs visuels hyper sympas, très alléchants même !
Alors là quelle n’a pas été ma déconvenue lorsque j’ai ouvert le livret de patrons qui se trouve à l’intérieur ! Aïe aïe j’ai bien dû mettre une matinée (environ 2h) à farfouiller dans tout ce fatras de lignes qui s’entrecroisent avec la petite Mistinguette prête à tout pour me détourner de mon attention… Elle a été mignonette tout de même. Et entre deux décalques, j’ai dû lui lire quelques histoires, pour ne pas trop la snober.
J’ai choisi le modèle sans poche 1906 selon les exigences de Mamz’elle. Il me semblait aussi plus simple à confectionner. Enfin voilà le patron taille 8/10 ans terminé. Les pièces sont assez facile à couper. J’ai pour cela utiliser de la toile à parapluie imperméable que j’avais acheté cet hiver au bled et rapporter dans mes valises. Il est pile dans la tendance de cette année : des guitares et des fleurs exotiques sur un fond de bleu lagon.
Le seul inconvénient c’est qu’il est hyper léger et s’envole donc très facilement. Afin d’éviter certaines remarques de certaines personnes toujours bien intentionnées (ouais cela reste à prouver…) je vais rajouter des pressions au niveau des poignets pour créer des sortes de manches. Ce qui aussi évitera à la cape de glisser et de tourner car elle est encore un petit peu grande.
L’assemblage ne fut pas trop fastidieux au départ, j’ai suivi les instructions très succinctes qu’il faut bien suivre. Des pas à pas pour les passages difficiles n’auraient pas été de trop à mon avis. La couture des deux parties dos et devant par la ligne des épaules fut rapide. Comme c’est une matière glissante, j’ai utilisé un morceau de masking tape tissé (côté tissu côté colle j’insiste sur ce point) sur le pied. Comme je n’ai pas encore investi dans un pied spécial cette astuce m’a bien aidée. La pose de la capuche fut également simple. J’ai été bien contente de pouvoir utiliser les petites pinces à clips pour éviter les épingles dans la matière rigide.
C’est au moment de coudre les fameuses pièces de la patte polo que mes neurones ont commencé à flamber sérieusement et où j’aurais bien aimé trouvé un pas à pas illustré de cette technique. Je suis allée voir dans mon manuel de couture Burda… qui est un peu plus illustré que les quelques lignes de Poppy… mais cela n’était pas exactement le même procédé donc j’ai pas mal tâtonné. J’ai quand même réussi à tout mettre dans le bon sens et à le coudre.
J’ai eu vraiment du mal à faire une pointe propre et bien nette comme j’aurais souhaité avec une matière pas très facile à travailler !
Un biais blanc vient terminer l’ouvrage, souligne les courbes de la capuche et donne de l’éclat à ce modèle. Pour aller plus vite sur cette étape, et parce que le tissu rigide le permettait, j’ai plié le biais en deux que j’ai repassé puis cousu en une seule fois directement posé à cheval.
La pose de pression bleu ciel est venue achever ma cape de pluie.
Et j’ai terminé juste à temps pour aller chercher Mamz’elle à l’école avec sa nouvelle cape sous le bras. Et ce qui m’a fait le plus plaisir c’est son sourire lorsque je lui ai montré. C’est mon plus beau cadeau lorsque je couds, voir son visage qui s’éclaire et sa petite voix qui s’exclame « c’est trop beau maman ! » (même si ce superlatif ne me semble pas approprié…)
Et vous, vous avez déjà essayé de coudre ce type de vêtement ? Quel modèle avez-vous utilisé ?