Duo de débardeurs Charlotte Auzou

J’ai testé la marque de patron Charlotte Auzou du livre Apprendre à coudre ses vêtements et accessoires publié en 2015 – ok je ne suis pas en avance ! (il est toujours édité et disponible ou pour les minis budgets il est en médiathèque – si vous ne le trouvez pas, c’est normal, c’est moi qui l’ai !!!). Depuis elle a écrit d’autres bouquins tout aussi bien. Elle a aussi en ce moment un super concept de patron de robe en pdf ajustable avec pleins de possibilités (pas mal de monde en parle sur les réseaux sociaux!) >>> Je vous laisse découvrir par vous-même c’est par ici !

De mon côté, qu’est-ce que je pense ?

Mes choix de tissus. J’ai utilisé des chutes que l’on m’a donné en coton imprimé petites fleurs, et du J.E.R.S.E.Y maille imprimé animal (pas trop mon truc de base) et du noir stretch (parce que le total look léopard euh bah non quoi ! faut pas pousser non plus hein ?). Je sors de ma zone de confort et je prends des risques là attention ! Tant pour l’imprimé que pour la matière…

La taille j’ai pas mal hésité entre le S et le M pour finir par prendre la taille au-dessus car suivant le tableau des mensurations je suis entre les deux. Et j’ai regretté après ! Surtout que comme une bécasse j’ai coupé mes deux débardeurs d’un coup d’un seul… Bon c’est surtout par rapport au décolleté (oui encore). Mes modifications, pour le coton à fleurs : j’ai recoupé plusieurs fois les bretelles avant pour tenter de remonter l’encolure (plutôt réussie). Est-ce que c’est parce que je suis petite (bon disons moyenne) que tous les hauts m’arrivent à la moitié du buste ? (j’exagère un tout petit peu). J’ai également fait un pli plat au dos (invisible sur mes photos téléphone toutes pas belles du tout du tout) pour plaquer un peu plus. Cette astuce fonctionne très bien sur la version coton un peu moins jolie sur le jersey… trop lourd.

L’assemblage : J’ai dégainé ma surjeteuse PAFF de chez Lidl (petit budget), et là oooh miracle ! J’ai cousu en trois fils et tous mes réglages ont fonctionné du premier coup. L’assemblage a donc été très rapide et propre, ça fait du bien.

Les finitions : Quelques jours plus tard, je me suis attaquée aux finitions avec le biais. C’est plutôt long à faire surtout quand la machine à coudre fait n’importenaouak ! ça boulochais avec le fil du bas (mal embobiné) du coup quand c’est comme ça, c’est très embêtant, parce qu’il faut découdre et recoudre tout le temps… C’est fatiguant et décourageant ! Ma MaC et moi avons fini par faire la paix et tout est rentré dans l’ordre. Elle m’a cousue le deuxième et le troisième débardeur en jersey facilement et rapidement (choix d’une aiguille adaptée s’impose tout de même)… Le 3e débardeur taille enfant, trop trop grand, donc pas de photo de Mamz’elle dedans avant 1 ou 2 ans au moins si c’est pas plus.

Le biais invisible fait de belles finitions sur le débardeur en coton mais ne m’a pas semblé franchement nécessaire sur le jersey maille stretch. Un ourlet simple, ma foi, m’a grandement suffit… Le biais visible sur les emmanchures et le col me conviennent sur le coton. Mais il faut bien repasser pour éviter que ça baille lamentablement. Sur le jersey ça fonctionne moyen moyen le biais coton hum hum il m’aurait fallu du biais jersey mais il me faut faire beaucoup de kilomètres pour en trouver et ça ne me plaît pas… La dernière fois que j’en ai vu c’était au Mans, pas la porte à côté quand même. Et non je n’en ai pas acheté parce que je ne savais pas que j’allais en avoir besoin pour ce projet que je ne savais pas que j’allais faire…